Edimbourg au mois d'août, c'est comme un chassé croisé sur l'A7 à hauteur de Valence. C'est blindé de monde, c'est bruyant, on se demande pourquoi on a voulu passer par là, en se disant qu'on serait tranquilles.


On s'y rend en autobus, depuis le camping c'est direct. L'arrêt de bus ressemble à un dépotoir et le chauffeur conduit de manière un peu trop sportive à mon goût, mais on arrive au centre de la capitale, où c'est jour de festival : de partout des artistes de rue, des musiciens de trottoir, des gens qui distribuent des tracts pour les différents spectacles... Beaucoup d'agitation, on s'arrange pour ne pas se perdre les uns les autres.


Première déception, le château d'Édimbourg affiche complet, on nous dit que pour le visiter il faut réserver sur internet, que pour aujourd'hui c'est mort, et qu'il faut aller "online" prendre des billets pour le lendemain. Sauf que sur internet, le lendemain aussi est complet. On se rabat sur le musée national d'Écosse, qui était sur notre liste également, ainsi que sur un musée des illusions d'optique où on s'amuse avec les enfants pendant près de 2h sur des expériences toutes plus rigolotes les unes que les autres. Hologrammes, fausses perspectives, jeux de miroirs infinis, trompes l'oeil, on passe une après midi chargée. En sortant on a tous mal aux pieds, alors on retourne au camping car comme on est venus, pour un bon repas chaud vu que la température tombe très rapidement le soir.


On décide d'écourter notre séjour dans le coin, on est plutôt venus trouver des paysages verts que des foules en liesse, si sympathiques soient-elles, on annonce donc au camping qu'on partira demain.