Pour notre première visite, nous faisons le trajet en voiture jusqu'à Kata Tjuta, un des nombreux sites sacrés des aborigènes. Il s'agit d'une chaîne d'une trentaine de formations rocheuses en forme de dômes, parmi lesquels des itinéraires à couper le souffle ont été balisés et aménagés pour la promenade. De loin, on dirait que les dômes sont constitués d'une seule roche massive posée là par quelque main de géant, de près on constate qu'il s'agit d'un conglomérat de roches diverses fondues entre elles, sculpté par l'érosion. Le spectacle est grandiose et c'est un vrai regret de constater qu'aucune photo ne rend hommage au quart de la beauté et de la grandeur du lieu. Les tons ocres de la roche jouent avec l'ensoleillement et les ombres, se mélangent au bleu infini du ciel et à la verdeur parfois bleutée des quelques végétaux qui prolifèrent dans les poches d'eau, un vrai régal pour les yeux. La solennité du lieu est reposante, et c'est un vrai plaisir de voir que le coin est désert, les rares touristes profitant de l'immensité pour se sentir quasiment seuls.


Pique-nique au milieu d'oiseaux magnifiques qui se posent dans les arbres autour de nous et jouent parmi les branchages à fuir la photo... Pascale a fait ses premiers kilomètres de voiture, ça rassure de voir qu'elle tombe également dans le panneau des essuie-glace 😁


Retour en passant par la case photo obligatoire du monolithe Uluru dans le soleil couchant. Les enfants ont été très cools pendant la promenade (et plusieurs fois j'ai plaint les parents rencontrés sur le sentier, portant leur petits dans les bras ou sur le dos, tirant la poussette vide sur les cailloux)...


Ce matin les yeux s'oouvrent à 4h30, c'est mieux.