Journée visite de Sydney, petite marche matinale dans les rues pour prendre nos billets pour l'événement surprise de demain (ta ta tsiiin), puis un tour en ferry pour nous amener de l'autre côté de la baie, au zoo de Taronga.


Ce zoo est bâti en pente sur la côte, ce qui fait que pratiquement de partout, on a une vue sur la baie et Sydney, ses gratte-ciels, son pont, son opéra. On peut prendre un petit télécabine pour commencer la visite d'en haut, vue superbe qui fait survoler le zoo, on voit les éléphants, etc. La visite nous fait sacrément marcher, monter, descendre, les enfants finissent bien crevés et on est obligés de partir à 16h sans avoir terminé la visite à 100%. On a quand même vu un paquet d'animaux, et pas seulement des australiens, tous les continents sont présents.


On reprend le bateau pour Sydney, ses gratte-ciels, son pont, son opéra, et on visite la tour panoramique de 300 m qui permet d'avoir une vue de toute la ville, ses gratte-ciels, son pont, son opéra, je l'ai déjà dit. Le tour nous prend quand même un bon moment, et quand on redescend, il est l'heure de manger (l'heure australienne, 18h, mais on finit par prendre le rythme, c'est ballot à deux jours de repartir). Repas sur le pouce dans une crêperie tenue par un français (pas fait exprès), le pauvre n'a pas le droit de vendre de l'alcool, alors à la place du cidre, il vend le champomy local, un jus de pomme avec des bulles made in Australia, attention le glucidomètre s'affole à chaque gorgée. Retour au bercail dans le vent glacé, brrr.


Cette virée dans le centre ville de Sydney, ses gratte-ciels (etc.) est bien dépaysant pour une famille de charrapontains qui n'ont jamais voyagé, et c'est l'occasion de remarquer tous les trucs rigolos qui nous sautent aux yeux. Par exemple, pour améliorer leur affichage publicitaire, certaines boutiques embauchent des jeunes dont le seul travail est de poireauter toute la journée sur un coin de trottoir en tenant une pancarte, genre "tous les soirs à tel restaurant, menu barbecue à 15 $", ou "soldes sur telles ou telles godasses"... Certains de ces porte-pancartes tuent le temps sur leur téléphone portable, d'autres écoutent de la musique, dansent... sur le trottoir donc. Autre sujet de rigolade, les magasins tous plus luxueux les uns que les autres dans ces galeries marchandes pour touristes fortunés, Dior, Channel et j'en passe, dont les portes sont toutes gardées par un vigile, le personnel tiré à quatre épingles, mais pas un seul client à l'intérieur. Ou les sièges dans les rames de train qui sont tous réversibles selon qu'on veut les mettre face ou dos à la marche, grâce à un ingénieux système de bascule du dossier dans un sens ou l'autre. Ça nous permet de nous installer la famille en face à face plutôt que nous tourner le dos. Ou ces gens qui sont tous focalisés sur leur téléphone portable, y compris en marchant dans la rue, ils vous foncent dedans comme ils ne vous voient pas. Je me dis des fois que je ne sors pas assez, ça doit être pareil en France.


On a commencé à ranger un peu nos affaires, faire un peu de tri, réorganiser les valises. Plus qu'un jour et on décolle.