Croisière aux Whitsunday Islands... Programme : tuba sur les coraux et plage de Whitehaven Beach.


On embarque sur un rafting qui ne paye pas de mine, qui sort du port à la vitesse réglementaire, pendant qu'on nous rappelle comment mettre un gilet de sauvetage. On doit être une quinzaine plus le pilote et la guide. Et la balade commence en trombe, à peine la bouée du port franchie, le pilote met AC/DC (Thunderstruck) à fond, et met les gaz au taquet, on se retrouve propulsés à une vitesse hallucinante. On avait choisi un bateau rapide pour profiter au maximum des îles, on est servis. Sinon c'était un voilier sur lequel on restait toute la journée, et on aurait eu toutes les peines du monde à garder les enfants tranquilles à bord.


Accrochés à nos casquettes, il nous faut une heure pour atteindre le spot du tuba. C'est toujours un plaisir de faire du tuba, même si la faune est beaucoup moins impressionnante que sur notre première sortie à la barrière de corail. Les enfants ont pris de l'assurance, surtout Sylvain qui avait toujours un peu d'appréhension avant. Au moins ici, il n'y a pas de plateforme ancrée au fond, juste le bateau : je me souviens que sur la barrière de corail, les chaînes d'ancrage de la plateforme avaient créé des zones de corail mort d'au moins 4 mètres de large autour d'elles, du sable nu.


Après un bon moment dans l'eau, c'est l'heure d'aller admirer Whitehaven Beach, la deuxième plage la plus belle du monde. Pourquoi la deuxième ? Je n'en sais rien, et pour être tout à fait honnête, je m'en fiche un peu. Nous, on a dit aux enfants que c'était la plus belle, et ils nous ont crû sur parole, je ne vois pas pourquoi il faudrait chipoter ou couper les cheveux en quatre.


Le bateau nous dépose à quelques mètres du bord, avec son fond plat il peut s'approcher jusqu'à ce que l'on ait l'eau sous le genou. La plage fait 7 km de long du nord au sud, elle est quasi déserte, et elle est recouverte d'un sable extrêmement pur, constitué à un paquet de pourcents de silicate très très fin et blanc comme sur les photos de plages de rêve. Un petit promontoire dans les hauteurs de l'île, accessible par une randonnée de cinq minutes montre en main avec des tongs, permet d'embrasser toute la plage du regard. Retour au bateau, qui nous amène à l'extrémité sud, pour un petit pique-nique sur le sable. Lunettes de soleil et crème solaire obligatoires. Les mouettes veulent picorer nos assiettes mais Quentin veille au grain, il les chasse inlassablement. On voit que son entraînement à effrayer les pigeons à Chambéry a fait de lui une machine, la terreur des oiseaux...


On mange, on se baigne dans cette eau si belle où l'on a des poissons dans 20 cm d'eau, on s'éclabousse, bref on profite... Un lézard d'environ 1,20 m passe nonchalamment derrière nous. Et déjà c'est l'heure du retour.


Petit bonus, le pilote de notre raft a eu vent de la présence d'une baleine à bosse dans le coin, on fait un petit détour sur le chemin du retour pour aller la voir. Prudent, le pilote ne s'approche pas à moins de 60 mètres, mais c'est tout de même excellent !


Retour au port en trombe, avec plein de bons souvenirs et de belles photos.